Les haies champêtres de Seraincourt
Les haies champêtres sont composées d’un ensemble d’arbres, d’arbustes et de buissons “de pays” en mélange, formant une ligne dense de végétation, leurs dimensions varient selon la composition, la hauteur peut varier de 1 à quelques mètres. Elles peuvent être associées à un talus, un fossé, une bande enherbée, un muret. Caractérisant les territoires ruraux, elles sont situées en limites de parcelle cultivée, le long des routes, des chemins et des cours d’eau.
La haie remplit de nombreuses fonctions agronomiques, elle est indissociable des activités agricoles. Protection des sols, brise-vent, protection des troupeaux et des pâturages, abri pour les pollinisateurs et la faune auxiliaire.
La haie structure le paysage, elle offre un lieu de vie pour la faune et constitue un environnement écologique. La haie participe à l’épuration des eaux et favorise son infiltration vers les nappes souterraines. Elle ralentit la vitesse des eaux de ruissellement sur les bassins versants. Les arbres qui la constituent absorbent le carbone et le stockent dans leur partie aérienne mais aussi dans leur système racinaire.
A Seraincourt, sur le chemin de Frémaiville, il y a une haie d’aubépine, habituellement elle fleurit dans la 2ème quinzaine du mois de mars, c’est toujours avec plaisir que je vais m’y balader, j’aime ces petites fleurs blanches, leur odeur n’est pas agréable certes mais elles annoncent le printemps, parfois même on peut entendre le bourdonnement les abeilles venir les butiner, je dois avouer que c’est un plaisir immense de voir Rueil de cet endroit, j’aime ces moments où le présents s’arrête et où tous les tracas de la vie quotidienne disparaissent comme par magie, on peut s’émerveiller de presque rien, la nature est source de bien-être.
Je vous recommande de prendre le temps d’y faire un tour vers la fin mars et de constater par vous-même.
Les agriculteurs sont des architectes de la nature.
Comme l’ont fait les habitants de Longuesse il serait beau de planter quelques haies champêtres dans les zones où il n’y en a pas, elles permettent de retenir les eaux pluviales, empêcher l’érosion des sols et rythmeraient le paysage.